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Cornus rex-populi
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27 février 2015

Le grand Cœur

Comme Plume et Calyste en avait parlé, j’ai eu envie de le lire. Je l’ai terminé cette nuit à l’occasion de la quatrième insomnie toussive et embrumée de la semaine. Et l’histoire m’a plu. Je connaissais l’existence de Jacques Cœur, pour avoir lu de longue date un article dans une encyclopédie, mais cela restait assez ténu. J’en avais entendu parler dans des émissions radiophoniques ou télévisuelles et bien sûr en son palais à Bourges fin décembre.

Ce roman repose sur des faits bien établis, mais le liant est imaginé, comme c’est le cas au sujet d’Agnès Sorel où l’auteur prétend qu’elle fût son amant, ce qui n’est ni vérifié ni impossible. Je ne vais pas raconter la vie de l’homme, mais simplement souligner un certain nombre des ses traits de caractère, qui trahissent très probablement davantage ceux de son auteur, lui aussi originaire de Bourges. Le héros narrateur paraît bien plus sympathique que ce qu’on l’imaginait, traversé par « les forces de l’esprit », la culture, l’art. Ce serait lui qui aurait rapporté de Florence la partie Renaissance de son palais.

L’écriture de Jean-Christophe Ruffin est d’une étonnante fluidité, particulièrement claire. Les phrases, sont assez courtes et vont rapidement à l’essentiel. Les effets de style sont pour ainsi dire pas flagrants ou pas visibles, ce que regrette souvent un peu. Le roman n’est pas poétique non plus. Mais c’est ainsi et sa qualité de narration est indéniable. On regrettera aussi la rareté globale des dialogues, assez laconiques de surcroit.

Il n’en demeure pas moins que j’ai passé de très bons moments. Merci de m’en avoir conseillé la lecture.

 

RUFIN J.-C., 2012. – Le grand Cœur. Éditions Gallimard, 498 p.

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22 février 2015

Bugnes : millésime 2015

Avec plus d’un kilo de farine, 500 g de beurre... Une grande assiette chacun ? Non, il y en aura un bon peu pour les collègues demain. Ils sont gourmands et ils en réclament tous les ans.

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21 février 2015

Les seconds seront les premiers (3)

Si j’en crois Ouiquipédia, la chanson « C’est beau la vie » a été écrite par Michelle Senlis et composée par Jean Ferrat pour Isabelle Aubret. Cette dernière en est donc la première interprète dans les années 1960. A l’exception notable de l’une de ses interprétations particulièrement émouvante, que je n’ai pu retrouver sur l’internet, Jean Ferrat, faux second, reste incontournable. Vous pouvez me croire, j’ai écouté (ou tenté de le faire avec Fromfrom) une bonne dizaine d’autres interprètes sur Disert, et parmi eux, à part un qui s’en sort assez bien, c’est l’horreur.

20 février 2015

Chez les cathos !

Cet après-midi, je donnais un cours à l’Université catholique de Lille, la plus grande du genre en France. Bon, ce n’est pas moi qui me suis imposé, on me l’a demandé.

Dans l’université équivalente publique de la même agglomération qui forme des étudiants à peu près dans le même domaine, c’est un assez joyeux bordel. Bien sûr, cette situation est en grande partie liée aux enseignants-chercheurs qui « gèrent » la formation. Je pensais que ce qui se passait à l’Université de Tours n’était pas optimal. Erreur, c’était Byzance à côté de Lille. J’ai connu aussi l’Université du littoral Côte d’Opale (à Calais). D’ailleurs, toutes ces universités ne me demandent plus rien. Sans doute parce qu’on m’a oublié, que je suis dépassé, que je suis mauvais…

A la catho, contrairement à la publique lilloise, on est accueilli, accompagné, on nous offre même un café avant d’aller en cours. Et les étudiants semblent agréables, mais ça, c’est une autre histoire. Bon, ils payent leur formation bien plus chère que dans le public, même s’ils ont des aides… Et puis le cadre n’a rien à voir.

La photo est de Velvet (Ouikipédia), parce quil tombait des cordes. Il y a du néogothique à plusieurs endroits (et cest grand). Toutefois, mon cours navait pas lieu dans ce type de bâtiment.

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19 février 2015

Soleil après dissipation des brumes matinales...

Le pire, c’était lundi, avec un brouillard givrant d’une égale épaisseur que j’ai dû ralentir sur la 2×2 voies.

Hier matin, encore du brouillard givrant, mais moins froid et clairsemé par endroits.

Ce matin, pas de gel, pas de brouillard, mais une brume épaisse qui a longtemps masqué le soleil le matin. Voici donc à qui cela ressemblait près de mon travail (le soleil se lève sur les collines belges).

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17 février 2015

Brèves cornusiennes (35)

Dimanche, lors de la promenade digestive dans la forêt voisine, j’ai eu la révélation de ma vie. Je sais maintenant pourquoi on appelle Quercus robur L. (Chêne pédonculé) et Quercus petraea (Mattuschka) Liebl. (Chêne sessile) des chênes blancs. Je précise que la photo est bien représentative de ce que nous pouvions observer dans la réalité, sans trucage ou surexposition.

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Plus loin, depuis la rampe de lancement de V1, on peut observer notre bonne ville d’H.

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Ce soir, je voulais enfin tenter de photographier le coucher du soleil, mais l’énervement pris à ne pas terminer ce qui précède m’a fait partir trop tard. Voici toutefois.

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15 février 2015

Hier, c’était concert (5)

Chose inhabituelle pour nous, le concert débutait à 18 h 30 et c’était un samedi (la seule représentation de ce concert qui plus est). Nous étions partis en avance, mais en arrivant à Lille, je suis pris d’un doute. Le samedi de la Saint-Valentin nous a pris au piège : le parking souterrain habituel était complet et cela coinçait de tous les côtés. Nous réussissons, non sans difficultés, à trouver une place dans un autre parking. On ce précipite et nous trouvons encore le moyen d’arriver avec cinq minutes d’avance.

L’Orchestre national de Lille ne donne jamais tous les détails du programme, ni la durée totale du concert, même de manière approximative. Je pensais donc qu’en une heure et demie, ce serait plié, mais en réalité avec l’entracte, cela a durée deux heures vingt, sans compter les applaudissements. Pourquoi, sans les applaudissements, parce que d’un part le parking fermait ses portes à 21 heures et je ne devais pas me prendre les puces aux côtes pour aller retirer la voiture et d’autre part parce que nous avions réservé dans un restaurant et là aussi, je m’étais fait avoir. Fromfrom au restaurant et moi à errer parmi les rues et parkings de la ville, tous complets. Tous sauf un et finalement pas trop éloignés. Je rejoins Fromfrom à qui on n’a pas encore pris la commande. Un repas très honnête dans l’ensemble. Il y avait du bar, mais je n’en ai pas pris, car j’aurais eu peur d’être déçu par rapport à celui de Vladimir que nous avions trop bien dégusté des yeux.

Mais qu’y avait-il donc au programme ? D’abord qui : pas la formation habituelle mais l’Orchestre national de Belgique où tous les hommes étaient vêtus d’une redingote queue de pie et arboraient un nœud papillon blanc. L’orchestre est dirigé par Andrey Boreyko, né à Leningrad. Quoi ensuite : en première partie, une création (eh oui) avec le Concerto pour violon et orchestre de Benoît Mernier (organiste et compositeur belge), en fait une œuvre issue d’un ensemble de commandes pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre. Le violon soliste était assuré par un autre Belge, Lorenzo Gatto. Que dire de cette œuvre ? Des dissonances prononcées qui heurtent toujours, mais restent assez contenues, sans basculer dans les excès dont nous a gratifié Plume, enfin pas elle, mais ce qu’elle nous a donné à écouter il y a quelques temps. Et du violon dont j’ignorais que l’on pouvait en jouer ainsi (et pas que le soliste même si c’était surtout lui), comme si l’archet avait été par moments une scie ou un couteau que l’on aiguisait sur la pierre de manière frénétique. Mais de beaux résultats étonnants pendant 30 minutes. Des percussions aussi assez peu communes, un piano (très discret) et un instrument à clavier que nous n’avons pas pu identifier et auquel s’asseyait le pianiste en alternance avec le piano. Et puis la belle texture des instruments de l’orchestre. En définitive, ce n’est pas cela qui m’aurait fait venir mais l’entendre sous forme d’apéritif était finalement assez plaisant.

On l’aura compris, nous n’étions pas venus pour écouter cela, mais pour la Symphonie n° 7 en ut majeur, « Leniningrad », op. 60 de Dimitri Chostakovitch. Ni Fromfrom ni moi ne connaissions cette œuvre, mais d’autres morceaux du compositeur, si. Nous étions donc intéressés. Et nous n’avons pas été déçus. L’œuvre a été composée en 1941 à Leningrad, alors sous les bombes allemandes et créée l’année suivante. Elle est immédiatement très populaire et est jouée des dizaines de fois en Amérique du nord en 1942-43. Elle passe pour être une œuvre de résistance au nazisme, mais c’est sans doute un petit peu plus compliqué que cela.

Dans le premier mouvement, après une rapide introduction destinée à montrer ses muscles, l’orchestre s’éteint presque et redémarre sur un thème rythmé initié à la caisse claire et qui sera répété plein de fois en ajoutant des instruments peu à peu, jusqu’à la plénitude tonitruante de l’orchestre. J’ai été alors submergé par l’émotion et la vibrante texture des instruments. Cela comporte quelque chose du même ordre que le Boléro de Maurice Ravel, mais on n’y est pas habitué et on a l’impression de profiter encore plus de cette pépite. Le reste de l’œuvre (78 minutes en tout) est différente, avec quelques surprises et aussi un final d’une puissance hallucinante, entrecoupée par des arrêts un peu anxieux. Bref, un très bon moment.

14 février 2015

Mise à jour

A mes heures perdues, grâce à mes antennes dignes de l’œil de Moscou, de la NASA, de la CIA et de la NSA réunis, j’observe les plantations du jardin de Karagar.

Bon la colorimétrie et le grain de la photo et les ombres portées ne sont pas extraordinaires, mais voici une mise à jour 2013 de l’orthophotographie de Karagar livrée ici.

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13 février 2015

Fuite

Ce matin, j’avais rendez-vous à Lille pour une réunion. Je me dépêchais, car je devais aller prendre le train à B. Je prenais ma douche, et alors que je ne m’étais pas encore rincé, j’entendis un drôle de bruit sourd dont je n’identifiai pas immédiatement l’origine. Je remis l’eau pour me rincer, et là, plus de pression. Je dus me rendre à l’évidence, il y avait une fuite d’eau qui venais du dessous de la baignoire. Aucune fuite dans la salle de bain, mais après m’être tant bien que mal rincé et avoir coupé l’eau, je découvris avec Fromfrom une mare d’eau dans la pièce voisine. Je réussis à avoir accès aux tuyaux d’arrivée derrière une trappe et là je vis un flexible explosé : le tuyau a une hernie et le caoutchouc s’était rompu, à la manière d’une rupture d’anévrisme. Malgré une péripétie de dernière minute, j’ai réussi ce soir à changer la pièce et à tout réparer. Tout va bien. Tant mieux car je n’avais pas envie de revivre la fuite d’il y a quelques années qui avait duré plusieurs semaines et qui avait nécessité l’intervention de professionnels aguerris mais pas pressés du tout.

9 février 2015

Rien de bien spectaculaire

Au jardin, rien à montrer à part quelques individus de Galanthus nivalis L. (Perce-neige). Les crocus ne sont pas prêts et les primevères guère fleuries en ce moment.

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Pour compenser, les jonquilles du marché prises en photo il y a quinze jours.

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Les jacinthes d’il y a une semaine qui tiennent encore le coup au bout de jours de vase.

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Et les jonquilles du même marché d’hier.

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Et qui devinera quel est le vin dans ce verre dont nous avons fini la bouteille ce soir avec un morceau de Vieux Lille ?

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