Chez les cathos !
Cet après-midi, je donnais un cours à l’Université catholique de Lille, la plus grande du genre en France. Bon, ce n’est pas moi qui me suis imposé, on me l’a demandé.
Dans l’université équivalente publique de la même agglomération qui forme des étudiants à peu près dans le même domaine, c’est un assez joyeux bordel. Bien sûr, cette situation est en grande partie liée aux enseignants-chercheurs qui « gèrent » la formation. Je pensais que ce qui se passait à l’Université de Tours n’était pas optimal. Erreur, c’était Byzance à côté de Lille. J’ai connu aussi l’Université du littoral Côte d’Opale (à Calais). D’ailleurs, toutes ces universités ne me demandent plus rien. Sans doute parce qu’on m’a oublié, que je suis dépassé, que je suis mauvais…
A la catho, contrairement à la publique lilloise, on est accueilli, accompagné, on nous offre même un café avant d’aller en cours. Et les étudiants semblent agréables, mais ça, c’est une autre histoire. Bon, ils payent leur formation bien plus chère que dans le public, même s’ils ont des aides… Et puis le cadre n’a rien à voir.
La photo est de Velvet (Ouikipédia), parce qu’il tombait des cordes. Il y a du néogothique à plusieurs endroits (et c’est grand). Toutefois, mon cours n’avait pas lieu dans ce type de bâtiment.