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Cornus rex-populi
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19 septembre 2014

Rage du jour

Cette semaine, au boulot, nous avons dû faire un travail en urgence. Plutôt que de remplir ma copie dans mon coin, j’ai voulu associer les intéressés, les laisser s’exprimer sur les volumes financiers. C’était tout ce qu’il y avait de plus normal, logique quand on bénéficie d’un cerveau et qu’on travaille à peu près intelligemment en équipe. Première erreur : quand on associe certaine personne, elle gueule parce qu’elle pense qu’on aurait dû en causer avant. Banane, on ne savait pas, sinon on n’aurait pas fait le boulot en urgence et en plus tu as sûrement des leçons à donner puisque tu fais tout en urgence et souvent trop tard, pour ne pas dire que tu ne fais pas du tout (c’est pratique de planquer la poussière sous le tapis). Une fois que nous nous fûmes entendus sur les enveloppes budgétaires, j’ai estimé les temps à affecter dans les grandes lignes aux différentes personnes et chefs de projets en 2015. Et j’envoie le tout hier soir par courriel à tous les intéressés pour qu’ils puissent proposer des ajustements ultérieurs, si besoin. Deuxième erreur : il ne faut pas communiquer à tout le monde ses décisions, aussi futiles soient-elles. Car en effet, ce matin, j’ai retrouvé le courriel de la certaine personne qui me fait des reproches de ne l’avoir pas consultée hier (entendez, lui avoir demandé sa bénédiction) alors qu’elle était absente et qu’elle est encore absente aujourd’hui. Et elle ose proposer des modifications plus que marginales qui n’intéressent qu’elle ou presque. Et surtout, elle ne communique pas aux principaux intéressés les modifications unilatérales qu’elle veut imposer. Certes, c’est une « directrice », et elle fait ce qu’elle veut. J’étais noir de colère en lisant ces inepties. Je n’ai pas envoyé la première version de ma réponse qui était incendiaire, mais une autre qui l’était un peu moins. Je l’aurais assassinée verbalement si elle avait été là (elle était chez elle). De toute manière, je la connais par cœur, quand elle en veut à une personne, elle s’arrange pour dire du mal d’elle quand elle est absente ou le fait par écrit quand elle sait qu’elle ne la croisera pas pendant au moins une semaine (elle part à Brest la semaine prochaine). Là, elle s’est prise une volée de bois vert, sans compter qu’elle ne peut espérer aucune compassion du reste de la direction, tant ils sont fatigués de se la coltiner. Je suis patient et compréhensif, mais il y a des limites. J’ai été énervé toute la journée, heureusement que nous sommes vendredi.

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Commentaires
C
Plume> Dans un hôtel du centre ville semble-t-il.<br /> <br /> <br /> <br /> Karagar> Pas assez sélectif, il y aura des collègues qui ne méritent pas ça.
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K
ou une nuée de crevettes des bois !
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P
À Brest ? Dis-moi où que je laisse tomber une peau de banane là où il faut ! :)
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Cornus rex-populi
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