Louvre-Lens estival (2)
Nous passons ensuite aux guerres de conquête du XIXe siècle.
Claude Bonnefond, Officier grec blessé (1826), huile sur toile.
Eugène Delacroix, Tête de vieille femme grecque, étude pour Les Massacres de Scio (salon de 1824), huile sur toile.
Horace Vernet, Combat de Somah (1839), huile sur toile.
Paul Jamin, La mort du prince impérial (1882), huile sur toile. Caricatural, mais pas moche de mon point de vue.
La guerre de Crimée, région qui résonne hélas toujours aujourd’hui avec les histoires poutino-ukrainiennes.
Horace Vernet, La prise de la tour de Malakoff (1858), huile sur toile. Une toile qui vient du musée Rolin d’Autun (je m’en rends compte seulement en écrivant ces lignes).
Jules Rigo, Le général Canrobert venant visiter une tranchée pendant le siège de Sébastopol (hiver 1854-1855), huile sur toile.
La guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, Bivouac devant le Bourget, après le combat du 21 décembre (1870), huile sur toile.
Alphonse de Neuville, La dernière cartouche (salon de 1873), huile sur toile.
Émile Betsellère, L’Oublié (1872), huile sur toile. Les organisateurs de l’exposition ont eu la bonne idée de mettre en vedette cette œuvre comme affiche de l’exposition. Ce soldat français blessé qui tente de se redresser sur un champ de bataille déserté m’a énormément ému. Bien sûr, il faut l’avoir vu de près, mais ces contrastes de lumière et d’obscurité, de vie certes précaire et de mort omniprésente (il ferme aussi les yeux), cette jeunesse, cette force déchue, cette souffrance stoïque dans la neige et le froid. Et malgré tout cela, une vraie beauté qui s’accroche au jeune homme blessé… Tout cela ne donne qu’une envie : lui porter secours en l’aidant à se relever au plus vite et l’emmener au chaud et en sécurité avec nous. En dehors des horreurs photographiées ou filmées de la Seconde guerre mondiale qui figurent plus loin dans l’exposition et pour d’autres raisons évidentes, c’est l’œuvre qui m’a le plus touché.
Édouard Detaille, Le rêve (1888), huile sur toile. Les soldats français dorment 17 ans après la défaite de Sedan et rêvent de victoires passées (dans le ciel). Mais dorment-ils ou sont-ils de futurs tués ? Le tableau, très grand, est assez troublant.
Narcisse Chaillou, Le dépeceur de rats (1870), lithographie.
La Grande Guerre.
Marcel Gromaire, La Guerre (1825), huile sur toile.
Max Pechstein, Somme-Schlacht [Bataille de la Somme] (1917), deux eaux-fortes sur papier.
Max Beckmann, Société (1916), pointe sèche, papier de cuve.
Félix Valloton, Les barbelés [série « Cest la guerre ! » III] (1916), xylographie. J’ai hésité, mais je regrette de n’avoir pas photographié toute la série (et pas que pour Plume).