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Cornus rex-populi
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20 avril 2014

Bientôt en partance

Quelques photos d’un des jardins de notre congrégation laborieuse.

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Viburnum lantana L. (Viorne lantane)

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Prunus mahaleb L. (Cerisier de Sainte Lucie)

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Quelques photos du jardin de notre congrégation domestique.

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Nous partons bientôt pour un petit périple à travers diverses contrées.Il ne sagit pas là des dernières tulipes. Daures, plus tardives ne sont pas prêtes. Plus ennuyeux, nous allons rater le coeur de la floraison rhododendronesque, qui promet pourtant dêtre exceptionnelle.


Nous partons bientôt pour un petit périple à travers diverses contrées.

D’abord pour voir ça [photo Ouiqui].

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Dans la même région pour voir ça, entre autres choses bien plus typiques [photo Ouiqui].

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Toujours dans la même région, voir ce qu’il y a dans ce bâtiment [photo Ouiqui].

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Passer pas loin d’ici.

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Bien plus au sud, voir ça [photo Ouiqui].

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Après un extrait d’escapade floristique, nous aurons, j’espère, l’honneur de voir ceci [photo Ouiqui].

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Puis, nous repasserons par là.

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Joyeuses Pâques, bonnes vacances à ceux qui en ont. Et pas moins de bonnes pensées et de bises à tous les autres.

 

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14 avril 2014

Séjour nivernais (2 et fin)

La formation ne se déroulait pas à Nevers, mais débutait à une cinquantaine de kilomètres au nord-nord-est, dans un petit village. Le rendez-vous était donné dans un bistrot-restaurant. Après l’arrivée de tous les participants et le café d’accueil avalé, direction la salle des fêtes de la commune. Seule une femme était présente dans l’assemblée (le monde de la sylviculture semble très masculin dans l’ensemble). J’avais repéré un homme dont l’apparence me disait quelque chose, mais je ne voyais pas, alors je me suis dit qu’il devait ressembler à quelqu’un que je connaissais. En entrant dans la salle, cet homme m’interpelle, en me disant comme cela va à mon travail. Il a une veste avec le logo du Par*c nat*urel rég*ional d’Armo*rique. Je ne vois toujours pas, mais je lui dis que sa tête me disait quelque chose. En fait, nous avions fait du terrain ensemble à l’occasion d’une visite sur les falaises de Normandie (il travaillait pour le Conserv*atoire du lit*toral à l’époque). Le voir là paraissait tellement incongru, que mon cerveau a eu du mal à établir la connexion. Pas de véritable tour de table comme on le voit souvent et où chacun se présente et annonce les attentes du stage. Au lieu de cela, un questionnaire axé sur l’objet de la formation et rempli par petits groupes, ce qui a permis de faire un petit peu connaissance et de voir les sensibilités de chacun. Mon « armoricain », était aussi ici un peu en décalage (il était là pour savoir comment convertir une futaie résineuse sur lande dans les monts d’Arrée) puisque le reste du public était assez conforme à ce que je m’imaginais : techniciens et experts forestiers œuvrant principalement pour la forêt privée. Il y avait aussi un Danois.

Après les présentations théoriques, qui n’avaient rien de sorcier à mon niveau, même si je suis peu habitué à un certain vocabulaire ou à des sigles que j’étais le seul à oser réclamer le sens. Je me suis amusé par la suite sur le fait que certains venaient me demander si je comprenais le sens complet des exposés sur le terrain. Car évidemment, après avoir retenu quelques notions, la suite m’est apparue assez facile (je ne suis pas complètement néophyte en la matière). Il faut dire aussi que les intervenants ont été bons de mon point de vue.

Le repas fut pris dans le bistrot-restaurant, puis nous sommes partis sur le terrain, à plus d’une demi-heure de covoiturage de là. Le temps de discuter et de faire de la pédagogie avec un jeune forestier sur les peupleraies (oui, je connais quand même pas mal). Ce que nous avons vu sur le terrain était intéressant, mais on n’a fini une heure plus tard que prévu. Au revoir mon idée de passer par la cave de Pouilly-sur-Loire et me ravitailler en Pouilly-Fumé. Même punition le lendemain, alors que nous étions cette fois dans le sud de la Nièvre (près de Decize). Là aussi, j’ai été privé de Loire. Ce problème a été évoqué par la participante et je ne me suis pas gêné pour l’écrire dans l’appréciation du stage. C’était le seul point négatif, dû au fait que l’organisateur avait voulu trop en faire et les intervenants nous ont montré des choses un parfois carrément redondantes sur le terrain.

La matinée du jeudi était consacrée à un exercice au marteloscope. En fait, il s’agit d’une parcelle forestière où chaque arbre est numéroté (même les petits), mesuré et repéré sur plan. Le « jeu » consiste à opérer un martelage virtuel, autrement dit faire comme si on martelait les arbres qui « devaient » être abattus compte tenu de critères définis à l’avance et en faisant en sorte d’améliorer la qualité du peuplement et de favoriser le développement des arbres qui restent, petits et gros.

Quel bilan de ce stage ? Un public assez « haut de gamme » dans l’ensemble. Personnellement, je vais surtout en tirer le bénéfice d’une meilleure connaissance de la psychologie des forestiers et mieux comprendre leurs difficultés quand elles ne sont pas feintes. Je suis très satisfait de mon séjour.

Voici quelques images de ces chênaies acidiclines à acidiphiles. Cela commençait tout juste à débourrer dans le haut.

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J’ai péniblement eu le temps de dire bonjour à la cathédrale de Nevers, avant d’aller dans un restaurant recommandé par le Roue-tard le mercredi soir. A peine plus cher que les autres restaurants qui offre du tout venant, et autrement meilleur. Il s’agit du Gam*bri*nus.

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Après la formation, étape à Châlons-en-Champagne via Clamecy, Auxerre et Troyes (diable que c’était long) et arrivée le vendredi en fin de matinée à Lille où je devais intervenir en début d’après-midi sur les arbustes dans un colloque national.

13 avril 2014

Séjour nivernais (1)

Comme je l’avais laissé entendre, j’ai donc passé une partie de la semaine dans le Nivernais occidental. Trois jours pleins pour une formation de sylviculture axée sur la futaie irrégulière de chênes. Une formation, non pas pour une reconversion professionnelle comme cultivateur d’arbres, mais pour mieux comprendre les arguments des sylviculteurs dans le cadre de mon travail. Je pense avoir évoqué à plusieurs reprises les soucis que l’on a avec certains représentants des forêts publique et privée (souvent malhonnêtes intellectuellement) et je suis souvent en première ligne.

Cette formation était axée sur un point particulier : le traitement irrégulier des forêts de chênes, autrement dit le fait d’avoir dans un peuplement forestier, presque en permanence, toutes les classes d’âges d’arbres, du jeune semis jusqu’au très gros bois susceptible d’être exploité. Cela signifie qu’en futaie irrégulière, il n’y a jamais de coupe rase, ni de grande trouée dans la matrice forestière. Il s’agit donc d’un mode d’exploitation qui ne génère pas de « catastrophe », de traumatisme à la forêt comme on l’observe en futaie régulière. Le problème n’est pas le traumatisme en lui-même, car il s’observe d’une manière ou d’une autre dans des forêts naturelles, mais c’est la fréquence de l’événement et la surface sur laquelle cela se produit, bien plus importantes.

Le traitement en futaie irrégulière est un peu plus proche de ce qui s’observe dans la nature, mais n’a néanmoins rien à voir avec une forêt naturelle. En effet, on recherche ici la qualité des bois, et on élimine les arbres brogneux ou mal fichus. On peut conserver des arbres mourants s’ils n’ont pas une grande valeur commerciale (sur pied ou à terre), mais on retire presque tout le bois coupé. On cloisonne le peuplement pour y accéder plus facilement (il vaut mieux cela plutôt que de ne passer jamais au même endroit, surtout sur des sols sensibles au tassement). Comme en futaie régulière, on exploite les arbres quand ils sont sains et de valeur, ce qui fait que l’on coupe rarement des arbres au-delà d’une certaine taille, mais ce mode d’exploitation autorise néanmoins de conserver de très gros bois bien au-delà de la taille d’exploitation. Enfin, ce mode d’exploitation nécessite de fréquents passages en forêt, pour la surveillance, mais aussi pour des interventions et des coupes (tous les 7-8 ans bien souvent), mais l’avantage de cette fréquence est que l’action est très peu traumatisante, y compris d’un point de vue paysager.

Je considère que ce mode de sylviculture reste « intensif », et à conditions environnementales équivalentes par ailleurs, très intéressante sur le plan économique : revenus bien moins importants que lors d’une coupe rase, mais ils sont réguliers et cela nécessite peu d’investissements en travaux car on laisse davantage faire la nature. Certains traitements en futaie irrégulière peuvent donc être assimilés à l’équivalent de l’agriculture biologique. Cela nécessite néanmoins des compétences différentes pour les gestionnaires forestiers (mais également chez les propriétaires et les bûcherons). Des compétences différentes et j’irai jusqu’à dire supérieures (ou oubliées), comme en agriculture biologique.

On l’aura deviné, même si cela ne représente pas l’idéal forestier absolu, je suis favorable depuis longtemps à la futaie irrégulière comme mode d’exploitation sylvicole, et je voulais en savoir plus. Car cette sylviculture reste très peu pratiquée, surtout dans certaines régions et avec certaines essences. Dans le nord de la France, lorsque j’ai osé prononcer les mots « futaie irrégulière » avec les responsables de la forêt publique ou privée, je me suis presque fait insulter, ces derniers n’hésitant pas, comble d’hypocrisie, à avancer un argumentaire de biodiversité. Évidemment, en futaie irrégulière, il y a peu (pas) d’espèces de milieux ouverts ou de coupes forestières : quel scoop, quelle mauvaise foi !

A suivre.

6 avril 2014

Dessert du jour

La taille des fraises laisse penser qu’il s’agit là d’une tartelette améliorée. En fait, c’est une grande tarte avec de bonnes grosses fraises.

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La recette n’est pas ici. A la place, c’est régime ravioli.

Pour ma part, j’abandonne demain ma bien aimée Fromfrom pour la semaine. Comme déjà annoncé, je pars en forêt nivernaise où je pourrai, je l’espère, saluer la Loire en passant.

5 avril 2014

Fleurs d'un 5 avril

Une semaine que les premières tulipes sont apparues, mais cette fois, cela commence à être du sérieux. Dans la rubrique « cela n’arrive pas qu’à Karagar », les premières ne sont pas celles qui figuraient sur le paquet que j’avais planté (pas la bonne couleur et pas le bon port).

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Les narcisses sont les derniers de la saison (pas encore totalement en fleurs). Multi-têtes (un seul pied sur le première photo), ils délivrent une bonne et puissante odeur.

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Des cerises ‘Burlat’ en devenir.

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4 avril 2014

Brèves cornusiennes (25)

Mardi, pour le conseil scientifique décentralisé, j’ai conduit à l’aller. J’appréhendais un peu le voyage, car outre deux autres collègues, nous devions emmener un des botanistes français les plus brillants, auteur principal d’une nouvelle flore de France à paraître cette année. Il logeait pour la nuit dans l’une des chambres au boulot. Il était à l’heure au rendez-vous fixé, propre et rasé de près. Je dis cela, parce qu’il lui est arrivé d’être beaucoup moins net que ça, pour ne pas dire crasseux. Il n’a pas non plus roté et pas pété durant le trajet ni le conseil. Encore une fois, cela lui est arrivé, sans qu’il trouve adéquat de s’en excuser. Ce n’est pas une rumeur, ce sont des propos fiables rapportés par mon collègue floristicien. Et miracle, il a répondu à mon bonjour du matin. Cet homme est pour le moins « spécial », pour ne pas dire qu’il s’agit d’un grossier personnage avec lequel on n’a pas envie de s’attarder. Cependant, le voyage s’est bien passé. Ce type est un botaniste « amateur », car vétérinaire de métier, même s’il ne vétérinairise plus beaucoup ces dernières années. C’est vrai que c’est un as, un champion, mais cela n’excuse pas tout, y compris le fait de monopoliser la parole pendant deux heures et demie dans une présentation du conseil scientifique quand on sait avoir une heure de parole maximum et en obligeant l’intervenant suivant à zapper la moitié de sa présentation pour finir la journée à une heure convenable. Beaucoup de mes collègues n’ont pas follement apprécié son ton condescendant, son manque de clarté et de pédagogie.


Tout le monde n’avait pas forcément vu la dernière note fromfromienne où elle annonçait sa prochaine inspection. Elle a stressé tout le week-end dernier dont nous n’avons pas beaucoup profité (surtout elle). Depuis une semaine, elle a préparé des choses improbables, se couchant parfois fort tard, d’autant que l’inspecteur a eu la mauvaise idée de ne se pointer que ce vendredi matin (il pouvait venir dès lundi matin). A croire Fromfrom, le drame était imminent. Et bien sûr, comme d’habitude, il s’est passé ce que j’avais imaginé : l’inspection s’est très bien passée. Elle s’est si bien passée que faire mieux était inenvisageable. L’inspecteur a considéré qu’elle « avait tout compris », qu’elle était « une excellente enseignante » (ça, ce n’est pas un scoop), et qu’il la plaçait parmi les 30 meilleurs enseignants qu’il avait inspectés depuis 10 ans (soit environ 1000 inspections). Elle est soulagée (moi aussi quelque part) et heureuse (moi aussi, je suis content), d’autant qu’on n’est jamais à l’abri de tomber sur un crétin d’inspecteur. Elle retourne demain à une porte ouverte, mais le week-end va paraître bien doux.

1 avril 2014

Ceci n’est pas un poisson d’avril

Aujourd’hui, nous avons fait notre Conseil scientifique annuel, décentralisé près d’Amiens dans les locaux du centre de formation de l’Of*fice nat*ion*al de l’e*au et des mil*ieux aqua*tiques, autrement dit l’ex Con*seil sup*érieur de la pê*che, autrement dit, un des temples incontournable du poisson d’eau douce. Eh oui, cela est parfaitement exact, mais en même temps un peu dégradant de faire nager des botanistes au milieu des poissons.

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