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Cornus rex-populi
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20 mars 2014

Brèves cornusiennes (23)

Lundi, peu avant l’heure à laquelle il aurait fallu que je parte pour être à l’heure à mon rendez-vous médical, un collègue débarque dans mon bureau, l’air décomposé. Je savais pourquoi. Depuis les environs du 20 janvier, il m’avait annoncé que son père, gravement atteint d’un cancer, ne passerait pas l’année. Il était malade depuis un an et demi et avait caché jusque là la gravité de sa maladie, ne voulant pas affoler la famille et espérant probablement une rémission. On lui avait annoncé une survie de 9 mois. Il aura tenu le double. Je m’attendais à la triste nouvelle, car dès le matin, mon collègue m’avait annoncé que c’était la fin. Son père, 59 ans, séparé de sa première femme, s’était installé en Ardèche avec une autre compagne et il était hospitalisé à Lyon. On est toujours démuni quand on nous fait une telle annonce, et je n’ai probablement pas su trouver les mots. Mais existe-t-il de bons mots ?

Je suis parti un peu en retard pour mon rendez-vous, mais peu importe. Et j’apprends dans la voiture que l’ancien chef du syndicat Force ouvrière était décédé. Je suis resté un instant dans le vague : mon collègue a le même patronyme. Il s’exprime fort peu sur des choses personnelles, mais comment aurait-il pu me cacher que son père était cet homme ? Je suis très rapidement revenu à la raison car l’âge ne collait pas. Et pas que l’âge, bien entendu, rien ne collait.Curieuse coïncidence en tout cas.


 J’ai conscience de passer un peu du coq à l’âne, de la gravité à l’anecdote.

Hier soir, c’était donc l’extraction de l’une de mes dents de sagesse, cariée sous un ancien plombage, mais qui heureusement jusque là, ne me faisait pas du tout souffrir. L’intervention n’a pas duré plus d’une demi-heure en tout, bien qu’il y ait eu une difficulté imprévue. En effet, cette dent avait trois racines (au lieu de deux habituellement), ce qui n’était pas visible sur la radiographie. Les bruits ont été assez terribles et la lutte assez acharnée. Une fraise a dû être remplacée durant l’intervention et cela a duré plus longtemps que prévu à cause de cette racine supplémentaire qui bloquait une partie de la dent récalcitrante. Du coup, le trou d’extraction a été plus important qu’à l’accoutumée. Mais je dois dire que contrairement à ce que je redoutais, je n’ai pas eu du tout mal. Un très léger picotement à un instant qui a été calmé immédiatement par une giclée d’anesthésiant. De ce côté-là, bravo. En revanche, je n’ai guère dormi de la nuit. Le stomatologue m’avait conseillé de ne pas travailler aujourd’hui et en effet, c’était une bonne idée. En revanche, demain, ce sera autre chose. L’après-midi, je pense qu’en réunion (extérieure), il ne faudra pas me chatouiller plus que de raison.

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Commentaires
C
Plume> C'est pareil de toute manière.
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P
Ha ha ha ha ha ! Je viens de relire le titre. je ne ris qu'intérieurement parce que j'ai mal aux côtes, mais je ris, je ris !
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C
Karagar> Eh bien tu t'en es bien sorti. Moi, on dirait Popeye depuis ce matin. Ceci dit, la douleur est contenue.
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K
moi je n'ai pas eu mal après coup et pourtant c'était deux récalcitrantes d'un coup
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Cornus rex-populi
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