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Cornus rex-populi
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29 novembre 2013

Critique littéraire

Quand on lit des pages traduites d’un auteur étranger, l’histoire est en général bien retranscrite dans les grandes lignes et dans le détail, à quelques bricoles près, qui il est vrai, peuvent avoir leur importance dans certains cas. En revanche, il est parfois difficile d’avoir une idée claire sur le style, le sens, les intentions qui peuvent à coup sûr différer à des degrés divers. Qu’est-ce qu’une bonne traduction ? Bien qu’assez peu versé pour avoir un avis éclairé, j’hésite entre celui qui privilégie le sens « originel » (mais quel est ce sens, et quel lien avec le signifiant ?), le sens acquis au cours du temps ou de la vie de l’auteur, celui qui choisit la précision horlogère de la description, qui colle à une forme de mot à mot, celui qui préfère la musique, la poésie des mots, des phrases ou d’autres figures du texte, le caractère coulant ou heurté de la narration, des formulations, des combinaisons ou une infinité d’autres dispositions ou dispositifs qui font l’identité unique d’un auteur à un moment donné. Comment être fidèle à la lettre ou à l’esprit, comment ne pas se fourvoyer consciemment ou non ? Comment respecter toutes ces règles concomitamment, comment désobéir à certaines contraintes ? Et je ne sais quoi encore…

Madame Plume, fort expérimentée sur le sujet pourrait sans doute en dire long sur le sujet (mais entendons-nous bien, je ne réclame rien). Pourquoi dis-je cela ? Parce que je voulais parler d’un roman (ou d’une nouvelle ?) de Stefan Zweig, traduit de l’allemand. Pourquoi cet auteur ? Parce que cela fait longtemps que j’en entends parler, et Calyste a été également très présent depuis plusieurs années pour vanter régulièrement les mérites des ouvrages de cet auteur.

J’avais demandé il y a quelques mois à Calyste ce qu’il me conseillerait de lire en premier, mais je lui ai involontairement désobéi. Pourquoi ? Parce que parmi la liste les livres disponibles dans les réserves de la bibliothèque municipale (rigoureusement rien de cet auteur dans les rayonnages ouverts au public), je suis tombé sur La confusion des sentiments, titre dont je connaissais l’existence depuis de nombreuses années, sans pour autant savoir précisément de quoi il s’agissait.

Selon moi, le livre est un petit peu laborieux à démarrer dans les toutes premières pages. Mais cela ne dure pas. On entre assez vite dans le vif du sujet avec les frasques berlinoises de Roland, la rencontre du professeur de philologie à l’université d’une autre ville, le fait qu’il est tout de suite frappé, séduit par l’érudition et une forme de rhétorique de l’enseignant. Roland, l’étudiant fêtard se mue en avaleur de connaissances littéraires et linguistiques, jusqu’à l’épuisement. Le professeur passionné, oscille entre séduction intellectuelle et rejet du jeune homme. Et l’épouse vient jouer un curieux rôle dans le dispositif, jusqu’à la révélation.

Le livre date de 1927, la traduction de 1948 (il semblerait qu’il existe une nouvelle traduction tout à fait récente), mais j’ai trouvé la rédaction et la présentation très abordable, si l’on excepte quelques phrases parfois un tout petit peu alambiquées (rien pour m’effrayer). L’ensemble se lit finalement très vite et on se prend assez bien au jeu. L’histoire semble un peu cousue de fil blanc dès la moitié du livre, mais la question de l’homosexualité, de certaines amours alors interdites et « impossibles » dans cette Allemagne de l’entre-deux-guerres, m’a paru d’une grande modernité, d’une belle sobriété et finalement d’une relative simplicité surtout avec des yeux qui sont bien éloignés de ceux d’aujourd’hui. Et c’est peut-être aussi en cela que ce livre m’a plu.

Zweig S., 1987. – La confusion des sentiments (Notes intimes du Professeur R. de D.). Traduit de l’allemand par Alizir Hella et Olivier Bournac. Bibliothèque cosmopolite, Stock, Paris, 184 p. [édition originale initiale de 1927, première traduction française de 1948].

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29 novembre 2013

Critique cinématographique

Dimanche dernier, nous sommes allés voir le film Il était une forêt de Luc Jacquet [qui a réalisé La marche le de l’empereur] sur une idée du botaniste Francis Hallé [l’homme du « radeau des cimes »]. Il y « joue » d’ailleurs un rôle. Il s’agit d’un film tout à fait grand public. J’aurais pu en être frustré (certains documentaires télévisés vont parfois plus loin dans l’approche scientifique), mais j’ai été pris par de splendides images. Il n’y avait guère de surprise car le scénario reposait essentiellement sur le déroulement du cycle sylvigénétique des forêts tropicales. Je n’ai pas appris beaucoup de choses, mais j’ai néanmoins retenu trois petites choses intéressantes. Des images réelles puissantes, mais aussi des images de synthèse omniprésentes et surimposées qui peuvent surprendre au début. Pour moi, ces images sont assez extraordinaires du point de vue technique et pour leur apparence assez réaliste. Il y en a peut-être un peu trop à mon goût. Toutefois, et assez exceptionnellement, poiur le rendu de ces images, je pense que le film aurait beaucoup gagné à être réalisé et visualisé en 3D.

27 novembre 2013

Brèves cornusiennes (13)

Je peux concevoir que l’on regarde la pendule, qu’on ne souhaite pas faire une minute de plus de travail que l’horaire auquel on est assigné, surtout quand on fait un boulot répétitif ou de « simple » exécutant. Moi aussi, quand je fais certaines tâches peu enthousiasmantes, je peux être dans le même état d’esprit. En revanche, je suis très étonné qu’un jeune, embauché il y a peu, et qui semble être en accord avec son travail (difficile d’être sûr à mon niveau, il ne dit rien et je suis assez « éloigné » de lui du fait aussi que ce n’est pas un scientifique) puisse compter son temps de travail au quart de poil près. Je ne suis pas revenu du fait qu’il y a quelques semaines, alors qu’il était à pied sur le chemin du travail alors qu’il pleuvait, je l’avais pris en passant en voiture, il m’avait dit que le temps gagné le matin, il pourrait le récupérer le soir en partant plus tôt. Je lui avais fait gagner dans les 3-4 min tout au plus. Je précise que je ne parle pas des pères ou de mères de famille qui n’ont pas d’autres choix que de partir à l’heure pour passer prendre leurs enfants ou autres rendez-vous, mais bien de jeunes débutants en principe libres comme l’air.


Consécutivement à mon problème d’épaule, mon docteur ès mécanique m’avait prescrit un entretien des 100 000 et un peu d’huile pour le moteur pour éviter la surchauffe. Ce soir, c’était l’examen des 100 points de contrôle. Les résultats avait été envisagés assez catastrophiques (une crainte de la garagiste), mais au lieu de cela, j’ai créé une déception car le véhicule d’occasion n’est non seulement pas bon pour la casse, mais sa situation s’est très notoirement améliorée par rapport à la précédente révision. La femme de science a essayé de s’en tirer en émettant l’hypothèse infondée qu’il y aurait eu un échange standard frauduleux du moteur. De mon côté, j’ai décidé de prendre une essence avec un meilleur indice d’octane sans changer le style de conduite. Avec ça, j’espère à terme devoir me passer d’additif dans le carburant. Et si toutefois cela n’arrivait pas, ce ne serait pas un drame, de toute manière, je ne suis plus coté à l’argus.

24 novembre 2013

Un château peut en cacher un autre

Lors des journées du patrimoine, nous avions découvert deux châteaux dans l’Artois, pas très loin d’ici. Encore plus près, car tous situés à moins de 25 km de la maison, voici ces trois édifices qui ne sont pas inintéressants, tous inscrits récemment (2005) à l’inventaire des monuments historiques. Ils sont pourtant bien peu mis en valeur du point de vue touristique, puisqu’on en parle assez peu localement et que l’accès n’y est, semble-t-il, pas libre. Dans le premier, nous avons profité de portes temporairement (et accidentellement ?) ouvertes pour en faire le tour, et pour les autres, nous avons fait comme nous avons pu. Voici quelques photos prises il y a quinze jours.

Le château de Cré*mi*nil (Estrée-Blanche) dont le début de la construction remonte à la première moitié du XVe s., même si on connaît lexistence de bâtiments antérieurs. Les cadrages photographiques sont trop serrés, mais il nétait pas possible de faire autrement. Par sa situation, la pierre, la forme générale, il y a bien un certain air de parenté avec le château d’Olhain.

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Le long de la même rivière, à moins de 700 m de là, le château de Lie*tt*res. Il a été initialement construit à la fin du XVe s. La partie qui donne sur la cour, que je n’ai pas vue, semble d’époque classique.

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On change de matériau de construction avec le manoir*ferme de la Bes*bre (Wi*tt*ern*esse). L’édifice actuel remonte aux XVIII-XIXe s.

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22 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (6 et fin)

Et puis il y a eu la cueillette de champignons. Après une première sortie à peu près infructueuse pour dénicher des cèpes ou des pieds de mouton, je m’étais fait indiquer un lieu en forêt domaniale où j’aurais pu trouver des Cantharellus tubiformis Fr.:Fr. (Chanterelle en tube, Chanterelle grise). J’ai mis un peu de temps avant d’en trouver, mais cela n’a pas été facile compte tenu du ratissage intensif. Le lendemain, j’ai remis ça dans la forêt paternelle où nous soupçonnions leur présence, mais j’ai été pris par la nuit. Le lendemain soir, en rentrant de Saulieu, j’y suis retourné en élargissant la recherche, ce qui m’a permis d’en trouver une troisième « mérande », mais en finissant la cueillette à la lampe électrique. J’ai même trouvé un jeune dragon sous les feuilles, très « françois-premierien ».

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Et puis le premier, Fromfrom a fait gâteau + tarte, afin de fêter l’événement annuel avec les voisins.

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17 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (5)

Je sais depuis pas mal de temps déjà qu’un musée est consacré au sculpteur dans sa ville natale, mais cela m’avait longtemps laissé assez indifférent. Mais en visitant en 2008 le musée des beaux-arts de Dijon (voir ici), j’étais véritablement tombé sous le charme de ses œuvres exposées. Je parle donc de François Pompon et du musée communal de Saulieu qui n’est pas consacré uniquement au sculpteur.

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La cour du musée avec des sculptures mises en scènes dont ignorons l’auteur (on est sûrement bigleux).

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Stèles funéraires romaines.

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Sculptures médiévales en bois.

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Et d’autres plus récentes.

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Des sculptures contemporaines qui peuvent rappeler Pompon, au moins par le sujet.

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Une sculpture à la manière de Pompon de son ours blanc qui devient noir et anguleux ici.

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Et des œuvres de l’auteur (la plupart originales).

Le curé de Saulieu.

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Cosette (abominable contre-jour).

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Sainte Catherine.

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Et les œuvres animalières auxquelles on est davantage habitué.

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Dans la ville, le grand Taureau de bronze, œuvre posthume, installé depuis 1949, a été déménagé depuis quelques années.

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Et, depuis l’automne 2012, une nouveauté : une copie du célèbre ours blanc.

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12 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (4)

J’avais très envie de retourner voir l’église de Tournus – je veux dire l’abbatiale Saint-Philibert, celle d’un ancien monastère bénédictin – surtout depuis qu’Eduard avait parlé ici d’une mosaïque que je n’avais jamais vue jusque là. Et puis il s’agit là d’un édifice monumental majeur à une échelle qui dépasse la seule Bourgogne. Le temps était un peu brouillé, mais nous avons eu quand même quelques tranches de soleil.

Je pensais avoir déjà montré beaucoup de photos de cet édifice aux débuts de ce blog, mais il n’en n’est rien, je n’avais montré que peu de photos. J’aurais pu réutiliser d’anciennes photos dont certaines sont parfois meilleures, mais je ne souhaite montrer que celles de cette année.

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Le narthex.

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L’église proprement dite.

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Les fameuses mosaïques romanes du XIIe s. (tout ce qui est visible et en bon état de conservation se résume en quatre photos).

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La crypte (et son puits).

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La chapelle à l’étage du narthex

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Une vierge à l’enfant du XIIe s.

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Le chauffoir de l’abbaye contient quelques sculptures de l’église et de l’abbaye.

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Le cloître, n’est hélas plus complet et librement accessible au public en permanence.

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11 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (3)

Nous voulions visiter la cathédrale de Nantes. J’en avais raté la visite voici dix ans lors de mon dernier passage dans le centre de cette ville estuaro-ligérienne. En effet, j’y étais pour le travail et mes collègues n’étaient pas beaucoup branchés pour aller la voir, alors même que nous avions mangé un des soirs à deux pas. A cette occasion, nous avions quand même pu faire le tour du château des ducs, mais uniquement de l’extérieur, ce qui représente un intérêt limité.

La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes est très belle de mon point de vue. Pas tellement pour l’extérieur, bien que quelques détails de la façade soient assez beaux sous une lumière déclinante, mais surtout par l’intérieur. Les piliers sont à la base en roche éruptive (granite ?) sur quelques mètres, puis le tuffeau blanc prend le relais. Ces piliers s’élancent jusqu’à la voûte et culminent ici à 37,5 m, ce qui suggère un fort élancement vertical, une belle pureté sobre. Le triforium, inhabituellement décoré, apport lui une fantaisie qui tranche avec le reste. A voir également, le tombeau duc de Bretagne François II et de Marguerite de Foix, parents de la fameuse Anne de Bretagne. En revanche, pour des raisons que nous ignorons, nous navons pas pu avoir accès aux cryptes (il paraît quil y en a deux).

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Avant d’aller de trouver un endroit pour dîner, petit passage par le château des ducs de Bretagne.

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Et une tour anciennement célèbre pour le petit beurre Lu.

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10 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (2)

Avant de poursuivre le récit, il me faut satisfaire la curiosité géométrique de Madame Plume. Voilà donc le triangle en question, dessiné entre notre domicile, le point le plus à l’ouest où nous sommes allés et le port d’attache éduen. Plume sera déçue de constater que ce triangle n’a aucune propriété remarquable, il est assez quelconque, même si ses sommets sont beaucoup plus intéressants, eux.

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Depuis plusieurs mois, la duchesse mère devait se faire mettre une articulation neuve pour son second genou à la polyclinique de Quimper. Après Vitré et un passage rapide à notre hôtel, nous sommes arrivés sur place vers 18 heures. A l’accueil, on nous donne le numéro de sa chambre, sachant qu’elle « devait » être opérée depuis le matin. Nous nous rendons à l’endroit indiqué et à l’ouverture de la porte de la chambre en question, on ne voit qu’une personne qui ne semble pas être la mère de Fromfrom. On apprend vite qu’elle n’est pas encore revenue du bloc opératoire où elle n’était allée que sur le coup de midi. Et effectivement, au même instant, le personnel s’apprête à la ramener dans sa chambre. Nous la verrons, mais nous ne nous attarderons pas parce qu’elle était très fatiguée et parce qu’elle devait subir d’autres soins.

Le lendemain en début d’après-midi, nous avons la surprise de voir au chevet de la duchesse mère, le « jeune » frère de Fromfrom (depuis qu’il a coupé sa moustache « barbante », ça lui a donné un sacré coup de vieux) et la plus grande de mes nièces, qui du coup, donne de bons coups de main à sa grand-mère (elle n’habite pas loin, plus encore par rapport au centre de rééducation où la duchesse mère s’en rendue une semaine après l’hospitalisation). La morphine a eu cette fois des effets secondaires (ce n’était pas le cas à la précédente opération) en provoquant des vomissements. Depuis, cela va bien sûr aller de mieux en mieux et elle est donc à Concarneau depuis presque dix jours à l’instant où j’écris.

Auparavant, un petit repas sur le port de Douarnenez avec notre très chère Plume. Le restaurant où Plume voulait nous emmener était fermé, alors nous nous sommes rabattus sur un tout petit établissement, certes pas tout à fait gastronomique, mais là n’était pas l’essentiel… J’ai tenté ma première photo de paysage avec le nouvel appareil lilliputien de Fromfrom. Je me suis surpris à porter l’appareil à mon œil, oubliant l’espace d’une fraction de seconde qu’il n’y avait pas de visée réflex.

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Le soir, nous nous rendons dans notre « hôtel karagarien du bout du monde » où Plume nous rejoint bientôt. Le jardin est encore riche en couleurs et de nouvelles formes, parfois très exotiques, s’épanouissent. Karagar et Plume avaient confectionné le menu. Comme d’habitude, c’était très bon. Les amuse-bouches dont Plume s’est faite une spécialité unique. Le plus remarquable, c’est que Fromfrom a mangé et trouvé bonne l’excellente moussaka, elle qui n’aime pas les aubergines. Encore un truc que la marquise n’aime soi-disant pas et qu’elle finit par manger et par aimer. La forêt noire, très particulière, sans cerises et sans farine. Cela n’existe pas ? C’était tellement immangeable que tout le monde en a pris deux fois. On a même vu le coup où Vladimir ne pourrait même pas goûter aux restes.

Le lendemain, avant notre départ pour Nantes, Karagar nous emmène voir « sa » mer qui commençait tout juste à s’agiter un peu.

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5 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (1)

Au printemps 2012, nous avions longtemps hésité entre la visite des châteaux-forts de Fougères (voir ici) et de Vitré (Ille-et-Vilaine). Comme nous avions choisi le premier, nous nous devions d’aller voir le second. Pour cela, nous étions parti la veille, avec une escale technique pour la nuit à Honfleur (et aussi pour ménager l’épaule encore incertaine). Nous sommes arrivés sur place dans la matinée. L’édifice accueille la mairie accessible par le pont-levis et on peut naturellement le découvrir depuis la cour intérieure sans s’acquitter d’un droit d’entrée. Le ticket permettait néanmoins de découvrir la partie musée et l’intérieur de certaines tours, mais également d’écouter la visite guidée. Cette dernière, assurée uniquement en extérieur s’est révélée très intéressante malgré les difficultés d’élocution du guide. Cet homme avait des difficultés pour formuler ses phrases ou trouver ses mots, mais il faisait des efforts louables. Je préfère nettement cela aux visites guidées creuses sans contenu historique, architectural ou artistique en général comme cela nous est arrivé plusieurs fois, la palme revenant à la visite du château de Sully (voir ici). A noter, l’ajout extérieur d’une chapelle en tuffeau blanc sculpté de style Renaissance et récemment restauré.

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Quelques rues et maisons de la ville.

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Après le repas, nous ne pouvions pas ne pas aller voir l’église gothique (XV-XVIe s.) Notre-Dame qui paraissait prometteuse et qui le fut effectivement, plus que nous ne l’imaginions. Parmi les choses les plus spectaculaires et atypiques, on note la monumentalité de la façade méridionale, son caractère très ouvragé, sa chaire à prêcher. La façade occidentale ne démérite pourtant pas totalement si l’on exclut l’entrée de « style classique né-antique » qui personnellement me déplaît (comme partout où on voit ce genre de choses). L’intérieur est également plaisant, avec une nef principale voûtée de bois peint et des collatéraux voûtés en pierres.

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Et grande nouveauté, les quatre photos suivantes sont de Madame Fromfrom.

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