Renaissance à Lens
Après le premier passage au Louvre-Lens pour visiter la galerie du temps, il était question d’y retourner pour voir l’exposition temporaire (payante quant à elle) consacrée à la Renaissance, qui se termine le 11 mars. Le fer de lance de cette exposition est la « Sainte Anne » de Léonard de Vinci que nous n’avions pas vue à Paris car nous y étions allés seulement quelques jours avant son retour de restauration. Et puis comme la duchesse mère de Bretagne était là et très intéressée pour voir cette œuvre, on ne pouvait pas manquer d’y aller.
Nous avons décidé d’y aller jeudi à l’ouverture (pour les individuels) pour 10 heures. Nous étions devant la porte juste à l’heure. Quelle ne fut pas notre surprise de constater qu’il y avait déjà énormément de monde, pratiquement que des « vieux », assez bon chic bon genre (nous constaterons assez vite que ce public était largement peuplé de vieux schnocks irrespectueux d’autrui) en partie débarqués de cars touristiques. Nous avons donc bien attendu une dizaine de minutes pour passer le portique de détection de métaux et autres rayons X sur les sacs à main et autres. Honnêtement, le passage n’est pas assez rapide (ou deux entrées avec chacune un portique, ce n’est pas suffisant en période d’affluence), tant et si bien que lorsque nous sommes ressortis, la queue était telle qu’elle nécessitait une attente d’une heure. Nous avons en effet été surpris de voir autant de monde dès le matin, c’est-à-dire bien plus que lors de notre première visite un dimanche à 14 heures, même si c’était un jour de neige fondante.
Nous avons donc visité en premier la galerie Renaissance, cette fois avec l’audio-vidéo-guide, qui est finalement bien intéressant. Je n’ai pas tout pu photographier beaucoup de choses compte tenu de certains reflets ou de l’affluence. La Sainte Anne était surveillée spécifiquement, mais on pouvait venir l’observer de près, contrairement à la Joconde parisienne surprotégée et finalement sans intérêt, et à « La liberté guidant de peuple », dotée depuis peu d’un cordon de sécurité à la suite de la tentative de dégradation d’il y a quinze jours. Nous avons vu là aussi des œuvres vues à Paris, mais aussi des choses nouvelles.
Il était alors temps de manger. Pour cela, pas question de sortir à l’extérieur, nous aurions dû refaire la queue. Nous avons donc mangé à la cafétéria. Nous avons opté pour un plat chaud qui s’est avéré correct. En revanche, les tables étaient squattées par des vieux schnocks qui s’étaient pré-réservé des tables, alors qu’ils faisaient la queue pendant plus d’un quart d’heure. Résultat, plus de places libres, alors qu’en réalité, il y en aurait eu suffisamment pour tout le monde. J’ai failli me mettre en colère quand deux personnes ont libéré de la place. Ah ces vieux, il faudrait les exterminer à la naissance !
Puis après manger, nouvelle visite de la galerie du temps. Pendant que la duchesse mère découvrait l’ensemble de l’exposition, j’en ai profité pour écouter certains commentaires audio sur les œuvres. Et puis un panneau de bois que je n’avais pas vu l’autre fois.