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Cornus rex-populi
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30 mai 2012

Réponses au petit concours du 28 mai

Nous sommes donc allés visiter la chartreuse Notre-Dame des Prés à Neuville-sous-Montreuil dans le Pas-de-Calais. Il s’agit d’un édifice médiéval qui a été détruit après la Révolution, mais racheté par les moines chartreux et reconstruit intégralement entre 1870 et 1875 avant de repasser dans les mains de l’État en 1905, de servir d’hôpital civil, militaire, civil, psychiatrique sur une longue durée au XXe s. avant d’être acheté par les sœurs de Bethléem au début des années 2000, puis de revenir dans le giron de l’État (les sœurs ont gagné un procès car elles ont constaté que l’État leur avait vendu un bien infesté de mérule) qui l’a revendu à un groupement d’investisseurs (projet d’hôtellerie dans les anciens et vastes « cellules » des moines chartreux et locations de salles de congrès) en même temps qu’une association l’ouvre en parallèle au public fait visiter l’édifice. Cette abbaye est en fait assez immense. Il y avait 24 « cellules », mais les parties communes et le cloître sont assez gigantesques. Les arcades du cloître ont reçu des baies vitrées au XIXe s. afin de ne pas occulter la lumière par des rebords de toit proéminents qui les auraient protégées de la pluie. Nous avons beaucoup apprécié la visite faite par un guide très professionnel.

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Puis nous sommes allés découvrir tout à côté l’abbatiale de l’ancienne abbaye Saint-Saulve à Montreuil-sur-Mer. Extrait du site internet de la commune : « Les moines bretons de Landevennec, fuyant les invasions normandes, ont trouvé refuge derrière les murs de Montreuil-sur-Mer entre 913 et 926. Avec l'aide du comte de Montreuil, Helgaud II, ils édifient un monastère patronné par le saint fondateur de leur abbaye bretonne, Guénolé appelé ici Walloy ». L’édifice d’origine date du XIIe s., mais la voûte date du XVe s., alors que le transept a été perdu au XVIe s.

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A côté, se dresse la chapelle de l’Hôtel Dieu qui date du XVe s.

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28 mai 2012

Petit concours du 28 mai

Deux édifices à identifier (je n’ai pas été vache) :

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25 mai 2012

Nouvelles jardinières

Des photos jardinières du week-end dernier.

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Avec Aconitum lycoctonum subsp. vulparia (Reichenb. ex Sprengel) Nyman (Aconit tue-loup)

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Et lAncolie de Lancelot

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Après l’enterrement définitif des Rhododendron ‘Sneezy’ Rhodo0002 remplacé par « Yak II » JJJ0004 (qui reste lumineux) et du faux ‘Golden gate’ Rhodo0001 en pot qui n’a pas aimé l’hiver (et qui lui n’aura pas de successeur), nous avons dû nous résoudre à acter le décès de Rosa ‘Pierre Tchernia’ R10001 qui n’a pas dû beaucoup apprécier février non plus. Lui aura comme successeur ‘Rose Gaujard’ planté d’hier (pas encore de photo bien sûr).

22 mai 2012

Escapade dans le Cambrésis

Nous sommes donc allés à l’abbaye cistercienne de Vaucelles, qui se trouve dans la vallée de l’Escaut, sur la commune de Les Rues-des-Vignes (Nord) au sud de Cambrai. Le nom actuel de la commune s’expliquerait-il par le fait que les moines avaient essayé, en vain, la culture de la vigne après leur installation à partir du XIIe siècle ? De cette très grande abbaye, il ne subsiste de l’époque médiévale qu’un corps de bâtiment abritant la salle des moines, l’oratoire, la salle capitulaire, le passage sacré et une chapelle. La seconde abbatiale gothique, aujourd’hui disparue, fut la plus grande de l’ordre cistercien en Europe (137 m × 64 m). Elle est actuellement matérialisée au sol par des colonnes (nef) et par des buis (transepts, chœur), les lavandes précédemment signalées ont probablement été victimes de la funeste première quinzaine de février ? La construction de cet édifice grandiose fut sanctionnée à l’époque, entre autre, par la révocation de l’abbé. Et puis il y a le jardin, qui pourrait être mieux, mais on peut aisément imaginer que les moyens manquent...

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Au retour, nous nous sommes arrêtés sur le site de l’un des plus grands cimetières militaires de la Première Guerre mondiale qui abrite environ 40 000 corps de soldats presque tous français, dont à peu près la moitié d’anonymes. Il s’agit du site de Notre-Dame de Lorette dans le Pas-de-Calais où se trouve un mémorial et cette curieuse basilique ainsi que la tour phare de l’ossuaire.

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21 mai 2012

Petit concours du 21 mai

Une balade nous a amené ici. Mais où est-ce donc ?

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Puis, nous sommes passés par là. Mais hélas, cela fermait au même moment. Quelqu’un trouvera-t-il où cela se trouve ?

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14 mai 2012

Cette dernière semaine au jardin

Lundi dernier, Primula veris L. (Coucou, Primevère officinale) se maintient encore bien.

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Le Myosotis bleuit le massif des jacinthes déclinantes.

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Plus haut, l’azalée déploie ses premières fleurs.

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Ce week-end, elle en donne plus.

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Une tête d’ail peut en cacher une autre.

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Le successeur de Sneezy s’en donne à cœur joie. Lundi dernier, il est prêt à exploser.

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Vendredi soir, le même en cours de libération.

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Samedi, ça s’accélère.

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Ce soir, sous un dernier rayon de soleil, on n’est pas loin de l’optimum.

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Ce soir toujours, la pivoine arbustive rit encore au soleil et est elle rouge comme elle-même.

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Et maintenant, il pleut.

13 mai 2012

Vacances fleuries (2 et fin)

Le Plume-ar-lit commence par Concarneau où nous arrivons de nuit. Le lendemain, incursion dans la ville close, puis direction le village de la lande à genêt, puis déjeuner dans un restaurant de Pont-Aven que nous connaissions déjà et que l’on ne peut que recommander (Ajoncs d’or) du fait de la qualité de l’accueil, parce que les plats sont bons et bien présentés, avec des prix contenus. Le soir, nous trouvons les mêmes qualités, et même beaucoup mieux, dans le Cap Sizun. Et le beau temps pour un premier tour du jardin qui éclate de 1000 couleurs. Quel bonheur, cette première soirée en terrasse. Première belle journée depuis plus de dix jours où nous sommes en vacances. Avec Vladimir, on en profite pour inventer le concept de « la gauche foie gras ». Le lendemain, retour à la lande à genêt, puis avec la duchesse-mère, direction Penmarc’h et le phare d’Eckmühl. Je suis le seul à monter jusqu’à la plateforme sommitale. Je compte 285 marches à partir du palier d’entrée. Il est dommage qu’aucune information digne de ce nom ne soit donnée sur les caractéristiques du phare. Je me renseigne quand même sur le revêtement intérieur de la tour : il s’agit d’opaline dont chaque carreau aurait actuellement une valeur unitaire de 80 €. Vu le nombre de carreaux, je n’ose imaginer le coût global… De là-haut, j’ai pu prendre de belles photos, mais hélas, personne ne les verra. Heureusement, j’en garde le souvenir.

De retour dans le cap karagaro-vladimirien, la duchesse-mère fait un petit tour d’inspection jardinier et repère, entre autres, un rosier qui l’intéresse. Dame Plume ne tarde guère à nous rejoindre. Tous rassemblés sur le célèbre canapé, je lance plusieurs rafales de photos dont une des caractéristiques était les multiples profils de Dame Plume. Mais ça aussi, il faudra en faire le deuil. Le lendemain, Karagar en avait plein le dos de nous, et comme on n’avait strictement rien à se dire, on a quand même attendu la fin de la matinée pour nous quitter. Après un petit passage à Quimper pour manger et pour quelques achats textiles, dépose de la duchesse-mère au château de la lande à genêt et départ pour un hôtel à l’est de Rennes.

Le lendemain la pluie cesse un peu. Nous partons visiter Fougères, en particulier sa forteresse. Les premières photos sont irrécupérables, mais comme j’avais changé de carte mémoire, tout n’a pas été perdu.

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Nous avons fini dans une crêperie (cela faisait longtemps que nous n’avions pas mis les pieds dans un tel établissement).

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Puis nous sommes rentrés dans nos terres septentrionales.

8 mai 2012

Vacances fleuries (1)

 

Après le vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, peu de temps après l’ouverture du bureau de vote, nous mettons cap sur la capitale éduenne. Nous arrivons là-bas vers 15 heures. Temps de pluie et 5 °C. Mes parents sont arrivés peu de temps avant nous. Les maisons (oui, il y a deux bâtiments distincts) sont froids et humides. Heureusement, dans l’un des deux – le plus difficile à réchauffer – l’ancienne voisine et amie a mis en route le chauffage depuis la veille. Il y a en effet fort à faire, mes parents ne sont pas revenus depuis le 11 novembre. Et avec les – 20 °C (voire un peu moins) de cet hiver et ce mois d’avril chaotique, la maison du bas n’est pas réchauffée. On ne tarde pas à nous expliquer que la pluie est arrivée il y a peu. On s’en aperçoit vite, cela ruisselle partout dans les prés. Marche normale en somme. Il n’en reste pas moins qu’en un peu plus d’une semaine sur place, nous connaîtrons encore du froid (non, pas de gel, mais pas si loin), de la flotte, de la flotte et encore de la flotte, mais aussi un gros coup de vent la nuit du samedi 28 au dimanche 29, sans dégât, contrairement à ce qui s’est passé dans le Lyonnais le sud du département de la Loire. Il y a quand même eu une certaine remontée des températures, mais jamais de franc soleil et toujours moins de 24 heures entre deux averses.

Je pensais aider mon père à faire le jardin potager, mais cela a été totalement impossible d’y mettre un pied. J’ai simplement pu faire l’élagage, en particulier du tilleul (mon père venait d’acheter une sorte de « gadget », une tronçonneuse électrique sur manche télescopique qui s’est révélée assez pratique). J’ai fait hurler ma mère car j’ai coupé son forsythia à ras du sol. Cela faisait des années que je lui expliquais en vain qu’elle devait le tailler sévèrement et les pseudo-tailles qu’elle avait pratiquées n’avaient engendré qu’un épouvantable buisson. Malgré mes explications, elle est persuadée qu’elle ne reverra plus son forsythia.

En revenant d’une exploration dans les zones commerciales de Chalon-sur-Saône, nous sommes passés par Givry et surtout par un hameau isolé, Cortiambles, en direction de Jambles. On trouve là une église du XIIe s. en cours de restauration (non visitable).

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Et un lavoir à impluvium.

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La roche calcaire de plusieurs murs présente de jolies marbrures roses.

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Deux jours plus tard, nous nous accordons un petit tour pas très loin de la maison. Les pissenlits sont à leur apogée dans les prairies bocagères.

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Nous gagnons ensuite les abords du château de Brandon que nous ne visiterons pas (mes parents qui l’ont visité n’avaient pas trouvé ça terrible il y a 2-3 ans) et de toute manière, cela n’a pas l’air d’être encore ouvert à la visite.

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Nous rentrons par Saint-Sernin-du-Bois où l’on peut voir l’ancien prieuré qui remonte au XIe s. et son église. La mairie en occupe une partie de l’ancien prieuré depuis 2010 et touche de fait l’église. Le donjon est du XIVe s. Le cimetière semble border le lac, alors qu’il en est à plusieurs dizaines de mètres.

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Le jour de notre départ pour notre étape en Touraine, je vais faire quelques photos d’ourlets ou d’autres végétations assez ordinaires. Je ne manquerai pas de me prendre un « guérot » sur le dos.

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Nous arrivons à l’hôtel de Joué-lès-Tours sous une pluie qui ne fait que redoubler. Le lendemain, le temps ne s’améliorera que pendant la visite des jardins de Villandry. Les photos ne sont pas complètes car à partir de là, ce sont celles qui étaient enregistrées sur la carte mémoire qui est hors d’usage. ]Entre crochets exclusifs, il n’y aura donc pas de photos non plus sur les bords de la Loire et sa flore, rien sur la Pointe de Trévignon, rien sur le phare d’Eckmühl, rien sur les couleurs jardinières volées et rien sur les rafales ca(na)pistes.[. Cétait la quatrième fois que je visitais ce chateau et ses jardins. Le point le plus positif, cest qu'il y a à présent bien plus de choses à découvrir à lintérieur. Et bien sûr les jardins, dont je ne me lasse pas. Beaucoup de jardins à la française sont ennuyueux, mais là, cest autre chose. Et quand on sait quil ny a « que » dix jardiniers... Pas de photo de gros plan, hélas, mais il faut dire que de près, cest aussi « impeccable » que de loin.

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Nous mangeons en bord de Loire dans un des villages où jai passé le plus de temps avant et pendant ma thèse (Bréhémont). Le modeste bistrot-restauraut que je connaissais a changé de propriétaire et sest agrandi. Ce nétait pas mauvais (mais cela aurait pu être mieux si nous avions été aux fourneaux, franchement), mais que lattente fut longue. Jai été un moment persuadé quils étaient parti pêcher le brochet que nous avions commandé. Et la jeune serveuse, pas très douée. Bon, je suis vache, cétait quand même le 1er mai et il ne faudrait pas que mes propos empêchent quelquun daller dans cet établissement qui n'est pas un mauvais établissement. Nous avons lhabitude de manger les meilleurs brochets du monde, alors forcément...

Nous passons en Anjou pour faire un coucou à un ex collègue et ami et nous en profitons pour goûter les tartes et gateaux locaux. Puis nous repartons pour le Plume-ar-lit.

 

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