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Cornus rex-populi
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27 septembre 2008

« le bâtiment qui est denté sur le dessus »

Ce vendredi, il était programmé de longue date que je devais me rendre à Rennes pour participer à un jury d’une soutenance de mémoire d’un stage que j’avais encadré sur une durée de six mois.

S. me dépose à la gare d’H. et j’arrive à Lille alors que le soleil est à peine levé. Je ne déteste pas cette architecture :

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Au passage, je ne cueille pas ces fleurs écloses là depuis la fin de 2003 :

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A Rennes, j’arrive en tout début d’après-midi, ce qui me laisse un peu de temps pour voir la poste (et non la mairie !) :

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Le boulevard qui la longe me paraît bien large, avec une place et des parkings au milieu qui semblent s’allonger très loin. Je comprendrai plus tard en prenant le bus qu’il s’agissait en fait d’une couverture de la Vilaine. Je n’en reviens pas qu’à Rennes aussi, « ils » aient commis cette épouvantable erreur. Je dis ça avec une amertume certaine dans la mesure où dans ma ville de naissance et celle de mon enfance, « ils » ont fait pareil, encore que là-bas ils avaient l’excuse de le faire par ce que la rivière était extrêmement polluée, profondément nauséabonde et il était de salubrité publique de faire quelque chose à une époque où on ne songeait pas encore à traiter la pollution à la source. Aujourd’hui, il me paraît totalement inconcevable de se détourner ainsi d’une rivière.

Après ça, comme le principal objectif était de voir le parlement de Bretagne et que je ne vois aucun panneau, je demande dans quelle direction je peux le trouver. D’abord à une jeune fille qui malheureusement ignore jusqu’à l’existence de l’édifice, et ensuite à une vieille dame peu aimable qui finit par me dire : « par là-bas, le bâtiment qui est denté sur le dessus ». Evidemment, le voici donc au sein d’une place où se prépare apparemment quelque chose :

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Arrivé à l’école agronomique, je constate qu’elle a encore changé de nom. Peu importe, je rentre. Aucun accueil, je chercherai en vain un café. Puis, l’heure de la soutenance approche, je vois ma stagiaire débarquer, puis le président du jury qui n’est autre qu’un des rapporteurs de ma thèse et celui qui m’avait attiré au même endroit en avril 2005 lors d’une semaine de formation à la suite du suicide de ma collègue. Une semaine qui avait été assez salutaire parce qu’elle m’avait permis de m’éloigner un moment d’un lieu dans lequel j’avais désormais du mal à entrer. Un moment important aussi puisque c’était la première fois que je me rendais en Bretagne non ligérienne.

La soutenance se déroula très bien. Même s’il y eut des critiques bien naturelles et des remarques intéressantes, le travail fut salué pour sa qualité, ce qui était aussi important pour moi.

Et puis j’ai repris le chemin inverse. Cette fois, le train fit escale à Paris et non à Lille. La gare du Nord possède parfois des ambiances curieuses comme ce quai vide :

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24 septembre 2008

Jardin au début de l'automne

Vendredi, en sortant du travail, je suis allé au jardin (pas le mien, tout le monde l’aura compris). Et voici ce que l’on pouvait y voir, entre autres.

Aconitum napellus L. (Aconit napel) :

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Colchicum autumnale L. (Colchique d'automne) :

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Phragmites australis (Cav.) Steudel (Roseau) :

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Impatiens glandulifera Royle (Impatiente de l’Himalaya) :

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Niocotiana tabacum L. (Tabac commum) :

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Humulus lupulus L. (Houblon) :

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Cannabis sativa L. (Chanvre cultivé) :

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Niocotiana rustica L. (Tabac rustique) :

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Viburnum opulus L. (Viorne obier) :

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Ligustrum vulgare L. (Troène commun) :

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24 septembre 2008

Plan du jardin au 24 septembre 2008

L’idée était dans ma tête depuis longtemps, mais un commentaire récent de Maître Karagar m’a poussé à le faire plus vite que je ne l’aurais imaginé. Voici donc un plan à l’échelle du jardin et de ses annexes. Evidemment, il s’agit de l’existant. Il faudra aussi prévoir de faire des sortes de transects (profils) pour avoir une idée du volume. Voilà qui devrait commencer à aider à mieux concevoir le futur jardin de 25 m².

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Cliquer pour agrandir

22 septembre 2008

Trois ans

A quelques jours près, cela fait déjà trois ans que j’ai rencontré pour la première fois virtuellement S., la personne qui allait m’accompagner dans la vie. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le raconter çà et là, c’était ce fameux soir où un « individu fort peu recommandable » m’avait piégé en m’invitant avec sa webcam dans son studio de K. La plaisanterie avait duré un certain temps, mais j’avais assez vite détecté qu’il y avait anguille sous roche. Avant de la voir, je l’avais entendue rire car elle me voyait alors qu’elle restait invisible à mes yeux. Puis, le propriétaire des lieux tourna la caméra et je pus enfin voir son visage. Il faut bien dire que je n’y étais pas resté insensible, notamment à cette puissance joyeuse, à cette simplicité, à ce sourire sur ce merveilleux visage qui émanaient d’elle, même si je ne dis rien sur le coup.

Le lendemain soir, alors qu’il était déjà assez tard et que je terminais une conversation avec l’« individu fort peu recommandable », je commençai à lui faire part de mes premières impressions positives sur S. Il me donna donc immédiatement son adresse MSN. Je lui précisai alors que comme il était tard, je ne la contacterai que le lendemain. C’est alors que l’« individu fort peu recommandable » m’intima l’ordre de rentrer en contact avec elle sur le champ (pas étonnant, il conversait avec elle sur MSN en même temps, ce que j’ignorais encore). Ce que je fis, et je fis bien. Cette première conversation privée fut très positive. Le lendemain (je crois bien), nous pûmes entamer une conversation plus poussée par webcams interposées. Ce que nous nous souvenons très bien, c’est le fait que nous nous sommes observés mutuellement sans rien dire, ou presque, pendant plusieurs dizaines de minutes.

A la même période, j’étais encore empêtré dans des histoires assez invraisemblables avec plusieurs personnes. Une période pendant laquelle j’étais devenu très accroc des discussions sur les sites de rencontres homo, même si par d’autres moyens, je ne laissais jamais totalement tomber le côté hétéro. Depuis l’été, j’avais eu des contacts assez « intéressants » avec une jeune femme avec jeunes enfants et en instance de divorce, mais je dus déchanter assez rapidement. Peu de temps auparavant, j’avais eu aussi, entre autres, des contacts assez curieux avec deux hommes. L’un, porteur « quasi sain » du VIH et que je faisais fantasmer malgré mes refus et ma froideur. L’autre, qui vivait avec sa mère relativement âgée en région parisienne et qui aurait voulu que j’aille le rejoindre. Ces deux personnes, surtout la seconde, me paraissaient sincères. Lorsque j’entrevis plus qu’un espoir avec l’arrivée tumultueuse de S. dans ma vie, il était nécessaire de mettre un terme aux relations virtuelles qui existaient avec ces deux hommes. Pour le premier, ce fut facile puisqu’il ne s’était rien passé. Pour le second, les choses étaient allées un tout petit peu plus loin (surtout lui qui s’était imaginé des choses alors que je l’avais mis en garde très tôt), alors il prit mal la chose…

Ceci explique ce que j’ai déjà dû évoqué ailleurs, ma période d’indécision relative qui succéda à ma rencontre virtuelle avec S. L’« individu fort peu recommandable » n’en sut rien (S. non plus), mais s’agaça un peu de cette indécision qui me faisait aussi souffrir. Sans rien n’exiger, il me poussa à me déterminer. Ma décision fut prise un dimanche : mettre un terme définitif aux discussions sur les sites de rencontres et couper les ponts avec tous les prétendants potentiels. Alors que je devais déjà sentir des choses extrêmement positives, je décidai donc de mettre tous les œufs dans le même panier. Peu après la mi-octobre, j’achetais mes billets de train qui allaient me conduire, le 11 novembre chez S. à K’.

En définitive, vu avec le recul, que de choses se sont passées en à peine quelques semaines. Que de bouleversements dans ma vie en si peu de temps. Et surtout des décisions importantes, un engagement décisif, serein et confiant. Les énormes qualités de S. ont fait le reste. Et merci pour les ailes du papillon de l’« individu fort peu recommandable ».

21 septembre 2008

Du tracteur au présentoir

Cet après-midi, il fut décidé d’aller à une fête de village dont on m’avait informé. Curieusement, je ne suis pas insensible à l’esthétique des machines agricoles. Et j’ai une « tendresse » particulière pour les vieux tracteurs. Dès lors, faut-il s’étonner si le premier mot que j’ai prononcé (correctement) lorsque j’étais petit (j’ai parlé couramment à 3,5 ans) fut « tracteur ».

A la fête, on moissonnait et on battait à l’ancienne du blé (dans un champ où on avait fait exprès de ne pas le moissonner quand c’était le moment) et des haricots (lingots du Nord).

Inutile de dire que tout cela faisait un certain bruit et dégageait pas mal de poussière. Les machines modernes, elles, ne tournaient pas.

Une moissonneuse-lieuse presque du même type que celle qu’utilisait mon grand-père (sauf que lui utilisait des bœufs ou un cheval) :

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Une moissonneuse-batteuse (invention franco-suédoise) qui s’adapte sur un tracteur (au cas où, ça peut toujours servir) :

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Une autre moissonneuse-batteuse assez ancienne en pleine action :

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Une moissonneuse-batteuse moderne : c’est beaucoup moins sexy :

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Des batteuses à blé ou à haricots mues par des tracteurs ou par une machine à vapeur :

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Au rayon vapeur, une dameuse millésimée 1905 :

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Et de vieux tracteurs, évidemment, de toutes les couleurs :

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Un attelage de deux tracteurs anciens tirant une charrue qui ne l’est pas moins :

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Des voitures comme on n’en fait plus :

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Et puis, quelque chose qui a attiré l’œil de S. : à l’avant d’un tracteur, il était écrit « bitrac ». Que rêver de mieux comme présentoir ?

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20 septembre 2008

Retour aux environs de Pontivy

En ce 23 août, je fus entraîné dans une autre aventure dans les environs de Pontivy. La météo avait promis du soleil, mais hélas, il n’en fut rien.

S. et sa « môman » sont des fans de restaurants chinois. Moi, je suis, sans conviction. J’ai parfois d’heureuses surprises, mais cette fois-ci, ce ne fut pas une grande réussite pour ce qui me concerne. Après le repas, une photo en passant du château des Rohan (l’église de Pontivy avait déjà été vue l’an dernier sous la pluie) :

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Nous commençons par l’église Notre-Dame de Carmès de Neuillac (visitée l’an dernier également) :

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Puis, nous nous rendons à la chapelle de la Trinité à Cléguérec (Klegereg). Un attroupement me fit espérer qu’une manifestation quelconque s’y déroulait. Malheureusement, il ne s’agissait que d’un « rallye » au cours duquel les automobilistes s’étaient arrêtés pour faire un jeu particulièrement stupide. Porte close, donc pour la chapelle. Mais la fontaine, je n’en reviens pas comme elle me tape encore dans l’œil.

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Puis, ce fut le tour de la chapelle Saint-Mériadec de Stival :

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Enfin, nous pûmes aller visiter la chapelle de la Houssaye à Pontivy, avec son magnifique retable :

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En fin d’après-midi, nous retournâmes au sud-ouest. Le soleil revenu, nous allâmes nous baigner à l’embouchure ouest de l’Aven et du Belon. Le thermomètre de la voiture affichait 17 °C (j’ai eu l’occasion d’en parler ici).

16 septembre 2008

Ouverture au jardin

J’en avais déjà parlé : le petit jardin dont nous avons « hérité » avec la maison me (nous) déplaisait, tant tout était l’un sur l’autre et en route pour devenir complètement impraticable d’ici quelques années à peine. Il fut donc décidé de pratiquer :

  • Une coupe rase du laurier-sauce qui atteignait plusieurs mètres de haut et devenait envahissant (comme il a rejeté de souche, nous ne conserverons que le strict nécessaire pour faire la cuisine) ;

  • Une coupe tout aussi rase du forsythia : je ne suis pas fan de cette plante même si j’aime bien la couleur jaune (et non les fleurs) qui illumine la fin de l’hiver. Il a aussi rejeté de souche, alors je lui laisse une petite chance ;

  • La coupe rase d’un bouleau de 6-7 m de haut (arrachage impossible car en limite de propriété) ;

  • L’arrachage de thuyas sous forme de haie murale ou plus isolés (les thuyas formant un écran à la limite avec la propriété voisine ont été conservés, mais taillés de façon sévère) ;

  • L’arrachage d’un pieris camouflé sous le forsythia et complètement jaune (le second pieris est conservé pour l’instant, à condition qu’il ne périclite pas dans la mesure où il a été fort mal planté, comme beaucoup d’arbres et d’arbustes dans ce jardin) ;

  • L’arrachage de divers autres conifères dont un pin noir qui commençait à prendre une sérieuse ampleur et deux dans les bacs de la pergola en plastique qui n’a pas résisté à l’opération ;

  • Arrachage de deux aucubas, de quatre « lauriers à la con » dont un à feuilles panachées…

Le tout a généré plusieurs mètres cubes de déchets végétaux, soit 5 voyages à la déchetterie (dont 2 grands breaks). Et maintenant, il y a du boulot pour tout remettre en état et envisager quelques plantations automnales. Il reste 3 hortensias qui ne fleurissent pas (sans doute pas tellement étonnant, je pense qu'un ou deux d’entre eux gicleront à terme) et un buis (à voir...).

Voici ce que cela donne. Avant :

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Et après :

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15 septembre 2008

Dans le mur

Mes parents étaient arrivés la veille pour nous donner un coup de main à poser du papier peint pour remplacer l’ancien, défraîchi, assez laid et surtout fort mal posé. En ce samedi 30 août, je décollai donc l’ancien papier peint. Je savais qu’il avait été posé sur un ancien revêtement, mais je découvrai que non seulement, il y avait trois épaisseurs, mais qu’en dessous se trouvait, en plus, une feuille de polystyrène. Ce n’était pas grave, il suffisait de tout arracher. Seulement, dans la partie basse des murs, ce ne fut pas seulement le revêtement qui se fit arracher, mais le plâtre qui tomba en poussière. Bref, les murs avaient craint l’humidité, par infiltration (remontées capillaires depuis le sol). Il y avait donc d’énormes trous dans les murs. Exit les projets de papiers peints sous quelques formes que ce soit.

Nous voilà partis en fin de matinée vers le magasin de bricolage, qui pour en avoir connu d’autres sous la même enseigne, je pensais avoir de bons conseils. Après avoir contacté un premier vendeur, ce dernier me fit venir la « spécialiste ». Après lui avoir expliqué notre problème, et sans chercher à en savoir plus :

« Ah, vous avez de l’humidité, il vous faut donc un produit pour l’enlever »

Et de nous présenter un produit en granulés que l’on place dans la pièce.

« Mais nous, c’est un produit que l’on veut mettre sur le mur… ».

Après avoir tenté une nouvelle explication, nous nous heurtions à un autre mur… d’incompétence : elle en savait moins que nous. Nous lui laissâmes la possibilité de se racheter pour trouver une solution pour enduire notre mur, mais là aussi, ce fut une catastrophe.

Après le repas, nous allâmes chez l’enseigne concurrente de la ville. On trouva assez rapidement conseil. L’individu ne doit pas rire tous les jours, mais il nous indiqua une vraie solution pérenne (grands travaux) et des solutions alternatives. Nous nous orientâmes vers les secondes.

Mes parents, qui étaient venus passer une petite semaine sont donc « obligés » de rester pour nous aider à faire les travaux (voire pour en faire l’essentiel).

Après avoir bouché les trous, remis de l’enduit, poncé (tout le rez-de-chaussée était blanc comme neige), mis les produits ad hoc comme il faut, le samedi suivant (5 septembre), je répartis mon crépi à la spatule, avant de faire la finition au rouleau alvéolé fin. Hélas, le passage du rouleau se révéla catastrophique : tout se décollait « d’après les murs », notamment sur la cloison de bois. En conclusion, je décidai de tout crépir à la spatule, ce qui m’a imposé de mettre environ deux fois les quantités prévues de crépi (S. dut aller faire un ravitaillement en cours de route). Ce produit, particulièrement corrosif (sans doute très acide) avait la faculté de faire rouiller les spatules à vue d’œil, ce qui ne fut pas sans conséquences. Après midi, certaines parties qui avaient commencer de sécher commençait à se « laisser aller », à se fendre, ce qui imposa de nombreuses et pénibles retouches. Enfin, peu après 18 heures, je terminai enfin d’appliquer mon produit, complètement épuisé.

Après le repas, je commençai à être nauséeux : ce fut le début d’une gastroentérite. Le dimanche, le repas d’anniversaire paternel fut complètement gâché. Le lundi matin fut très difficile pour la mise en route. L’après-midi fut un véritable marathon réunionesque, mais paradoxalement, je me sentais mieux. La levée de corps du mardi matin fut aussi problématique que la veille, ce qui me fit enfin prendre, sur insistance de ma mère, un rendez-vous chez le médecin pour le soir. J’ai quand même trouvé le moyen d’aller au boulot avant de revenir HS, en début d’après-midi. Le médecin m’accorda deux jours d’arrêt avec une mise au régime drastique.

Entre temps, le crépi en séchant, avait révélé toutes sortes de défauts, ce qui n’avait pas été sans m’inquiéter sérieusement et sans provoquer un début de réveil de l’ulcère paternel. Il devenait donc urgent de trouver une solution. Après avoir acheté une peinture bien couvrante (dont j’ai choisi moi-même la couleur, c’est dire combien S. me fait confiance), mon père se mit immédiatement à l’ouvrage. Le résultat fut assez rapidement positif, mais il fallut quand même deux couches.

En définitive, le mur a un aspect très spatulé irrégulier couleur « abricot léger ». Finalement, vu les soucis que l’on a eu, on est passé de « eh ben dis donc, tu parles d’une connerie » à « on n’est pas frais pour aller aux devants de l’empereur », puis à « c’est moche, ça fait croûte-lève », à un « c’est pas beau, mais c’est moins sale que c’était » pour finir à un « finalement, c’est pas si mal que ça ».

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Merci.

12 septembre 2008

Pèlerinage crêpier

Entre S. et sa « môman », il est des pèlerinages devenus incontournables. Parmi ceux-ci, la crêperie de Guimiliau. En réalité, il s’agit bien plus qu’une crêperie et cela se vérifie à plusieurs égards. D’abord, elle fut le QG de S. lors de ses jeunes années de guide à la SPR*EV (apparemment, elle demeure encore aujourd’hui un point de ralliement des jeunes recrues). Ensuite, il faut admettre que la cuisine y est excellente, abordable (les artichauts farcis sont une des spécialités incontournables). Enfin, les patrons sont sympas, d’autant plus que S. semble y avoir laissé un souvenir impérissable.

En ce jour d’août, la décision avait donc été prise de s’y rendre, ce qui allait de surcroît nous permettre d’expérimenter la nouvelle voiture maternelle à portières à ouverture électrique. Je dois ici vous avouer que c’était la troisième fois que j’y allais et que pour moi, cela représente aussi quelque chose de très important et de très émouvant. Avant de connaître S., je connaissais que fort peu de choses de la Bretagne (je suis sans doute encore très ignare sur le sujet). Dès la première rencontre avec S. j’avais été frappé, à vrai dire séduit, par une représentation picturale d’une croix de calvaire qui trônait à l’époque dans sa chambre à K’. Par ailleurs, j’avais bien entendu parlé vaguement des enclos paroissiaux, mais je n’avais pas vraiment saisi de quoi il s’agissait. Or, en ce début juin 2006, S. me fit découvrir Guimilau sous un soleil absolument resplendissant (le blog en garde la trace ici). Dire que j’ai été impressionné et ému par ce premier enclos est bien en dessous de ce que j’ai ressenti à l’époque. J’avais le sentiment que les sculptures, en particulier celles du calvaire monumental, venaient de surgir de leur écrin médiéval et les personnages m’obligeaient à entrer dans un état semi-ouaté où j’avais un petit peu perdu le sens du temps et des réalités. Il y a sans doute certaines raisons objectives de le penser, mais pour moi, compte tenu des circonstances exceptionnelles dans lesquelles je l’ai découvert, il s’agit certainement du plus bel enclos paroissial. Il faut dire que dans la visite guidée qu’avait assurée S., se conjuguaient une profonde connaissance et une modestie incomparables, le tout distillé avec un dosage attentif, pour ne pas dire amoureux pour me rendre le tout d’une rare attractivité.

Cette année, après le repas, le cap fut mis sur Sizun (qui ne se trouve pas dans le cap du même nom pour ceux qui ne suivraient pas). Evidemment, le temps n’était pas avec nous. Voici donc l’église Saint-Suliau de Sizun :

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Puis, ce fut le tour de l’église Saint-Salomon de La Martyre :

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Direction Landerneau, avec l’église Saint-Thomas de Canterbury, avec son côté très « homo » :

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4 septembre 2008

Cap nord

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Comme nous étions encore au cœur de l’été, il était tout à fait logique de faire une petite flambée ! A vrai dire, ce fut beaucoup plus que cela. L’air de rien, il émane une chaleur sereine dans cette maison.

Le lendemain, après avoir lézardé au soleil toute la matinée, on nous emmena voir la pointe de Brezellec que je ne connaissais pas encore. Il faisait encore beau.

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Je suis intrigué par des goélands qui compte tenu de la couleur et de la taille se révèle être des Goélands marins (même s’il est probable que nous ayons vu aussi des Goélands bruns).

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Le temps se couvre.

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Après une séance mouillage de pieds et une tranche de rigolade au niveau de la cale de la plage de Théolen, nous rentrons via la pointe du Van. Alors que nous faisons demi-tour, je ne puis m’empêcher de capturer notre chère Vieille et jeter un œil distrait dans la baie des Trépassés.

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Comment peut-on résister à tout cela ?

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